Le principe de la roulette

La roulette est un jeu de hasard qui repose sur un principe facile à assimiler. Elle consiste à deviner la case sur laquelle la bille lancée par le croupier va achever sa course. Chaque joueur a la possibilité de miser sur différentes cases portant des numéros allant de 0 à 36. Les possibilités de paris sont multiples au jeu de la roulette et c’est justement ce qui fait sa richesse et son grand intérêt. Le joueur peut effectuer une mise classique ou simple (le manque ou le passe, le rouge ou le noir, le pair ou l’impair). Il peut également opter pour une mise multiple prenant en compte une douzaine ou des colonnes de numéros. La première fois que l’on s’assoit à une table cela peut paraître assez compliqué, mais il suffit d’observer un moment pour avoir une idée plus claire. En dehors de cela, quelques bases peuvent grandement aider.

Comprendre les mises et les gains à la roulette

Voici de façon détaillée les différentes mises à la roulette et les probabilités de gains correspondantes. Sur un tapis de roulette, tout compte, et spécialement la précision de vos placements de mises. Ces dernières, symbolisées par vos jetons, peuvent être placés à l’intérieur d’une case, sur une ligne du tapis ou sur une intersection de ligne. La mise varie en fonction de cela et, donc, le gain qu’on peut en espérer.

Plein, cheval, transversale, sixain et carré

En choisissant le « Plein », le joueur place son pari sur une seule case. Il empochera alors 35 fois sa mise. Avec « La transversale », l’on place le pari sur trois numéros ou sur une rangée de trois numéros (pari transversal). Ici, le gain équivaut à 11 fois la mise initiale.

Dans le cas du « Cheval », le pari est placé sur deux numéros. Lorsque la bille s’arrête sur l’un des deux numéros, le joueur repart avec 17 fois le montant de son pari. Le sixain s’effectue à l’intersection de 2 rangées de trois jetons et porte sur 6 numéros. En cas de tirage gagnant, le joueur remporte un montant total de 5 fois sa mise initiale. Enfin, le pari pour le carré est placé à l’intersection de 4 numéros et le gain correspond à 8 fois la mise.

La douzaine à cheval, colonne, colonne à cheval et cumul des paris

La douzaine à cheval dans un jeu de roulette consiste à placer son pari à l’intersection de 2 douzaines, soit 24 numéros. En l’espèce, le parieur gagne la moitié de sa mise initiale. Pour placer un pari dans le cadre d’une « Colonne », le joueur choisit 12 numéros et s’attend à gagner 2 fois sa mise.

La colonne à cheval porte sur 24 numéros (à l’instar de la douzaine à cheval), mais se place à l’intersection de 2 colonnes verticales. La règle est simple : le joueur gagne une demi fois sa mise. À noter que le cumul de paris est possible à la roulette. L’on peut par exemple miser sur 24 numéros différents avec 2 jetons tout en effectuant une colonne à cheval. On entend parler quelquefois de systèmes savants qui permettraient de compenser gains et pertes, ou de gagner systématiquement. En réalité, cela est un peu un piège et j’aurais tendance à vous conseiller plutôt de jouer détendu en trouvant votre style. Si le jeu commence à vous être désagréable, alors levez vous de la table.

Avant tout, le jeu de casino est un loisir pour se faire plaisir et passer un excellent moment. Décider auparavant de votre budget maximum ou de ce que vous vous donnez à dépenser est également un bon moyen d’éviter de s’entêter ou de flamber plus que de raison.

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Charles Wells (1891)

L’histoire magnifique de Charles Wells lui vaudrait même une chanson à sa gloire : « L’homme qui fit sauter la banque au casino de Monte-Carlo ». Tous les amateurs de roulette ont au moins déjà entendu parler de Charles Wells, joueur assidu et tenace dont l’exploit retentit au-delà des frontières de la principauté et de la France. Avec seulement 4 000 £, notre homme empoche la bagatelle de plus de 1 million de francs de français, une somme ahurissante pour l’époque, la fin du XIXème siècle.

Gonzalo Garcia-Pelayo (1990)

Encore un qui sera considéré encore aujourd’hui comme étant l’un des plus grands joueurs de roulette de tous les temps. Sa casquette de producteur dans l’industrie musicale et d’animateur radio ont favorisé son ascension dans les années 90. Gonzalo Garcia-Pelayo empoche 600 000 euros au casino de Madrid, mais avec des méthodes peu conventionnelles. Pour réussir son coup, notre filou a mis au point un programme informatique le renseignant sur les numéros qui étaient tirés le plus souvent tout en détectant les roues défaillantes et biaisées. Gonzalo Garcia-Pelayo sera ensuite exclu définitivement du casino de Madrid pour escroquerie. Voilà le genre d’histoires qui peuvent alimenter les fantasmes de bien des escrocs, la hantise des casinos !

Sir Philip Green (2005)

Propriétaire d’Arcadia, multinationale britannique basée à Londres, Sir Philip Green bénéficie également d’une incroyable cote de popularité dans le milieu des jeux d’argent. Il est décrit comme un gambler nerveux et actif. L’immense fortune de Sir Philip Green lui permet de régulièrement s’adonner à son jeu fétiche à savoir la roulette. En 2005, il aurait ainsi remporté 2 £ millions au casino les Ambassadeurs grâce à son loisir favori et 1 £ million à d’autres jeux. L’histoire ne dit pas combien il a dépensé depuis que cette passion l’a gagné.

Un record de plus de 9 millions

En mars 2011, un retraité à Joa de Port-Crouesty dans le Morbihan crée la sensation, cette fois, à la machine à sous. À partir d’une mise de 1,5 euro, il gagne 9 420 903 euros, battant ainsi le précédant record de gain sur une machine à sous en France qui était de 5 512 448 euros. Depuis, on l’imagine, il s’est découvert un grand nombre d’amis et, peut-être même, quelques lointains cousins dans le besoin.

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